Annie, une amie du lycée professionnel d’Etel, souhaitant faire un voyage, m’avait demandé si j’étais intéressée et l'idée faisant son chemin,je me suis laissée convaincre.
Il fallait choisir une destination ! Beaucoup m’attiraient, il y avait bien sûr le prix du voyage qui était à prendre en compte. Après avoir parcouru beaucoup de catalogues et effectué des visites d’agences de voyages, notre choix se porte sur :
le MEXIQUE
Recherche sur internet et inscription finalement auprès de DEGRIFTOUR. Prix très intéressant par rapport aux autres voyagistes contactés.
Inconvénients majeurs :
Constatant que nous ne recevions pas les documents du voyage, j’envoie un mail, pas de réponse, un autre mail, pareil, enfin au troisième la réponse que les documents ne seraient transmis qu’entre 5 jours et la veille du départ. Problème !!! dans ces conditions pour pouvoir réserver un train pour nous rendre à l’aéroport (nous ne savons ni lequel, ni l’heure de décollage pour l’aller comme pour le retour).
Pas de réponse aux messages envoyés par courrier électronique, exposant notre souci (confirmation des autres participants aux voyages ayant pris DEGRIFTOUR). Les documents ne nous ont été communiqués que la veille du départ de l’avion mais c’était le jour de notre départ par le train.
Après plusieurs appels téléphoniques, j’ai réussi à obtenir le nom du voyagiste organisateur du circuit CAPITALES TOURS mais sans les coordonnées que j’ai dû rechercher moi-même.
Par contre l’accueil de CAPITALES TOURS a été très agréable et efficace. Tous les renseignements pratiques et le programme m’ont été envoyés par Internet dès mon appel en me signalant que DEGRIFTOUR avait pourtant reçu tout cela 3 semaines auparavant. J’ai envoyé un mail à DEGRIFTOUR pour leur communiquer mes remarques. Je n’ai bien sûr pas reçu de réponse.
A noter :
Une partie des participants avait acheté leur voyage auprès de PROMO VACANCES. Le prix était identique à celui que nous avons payé mais le suivi du dossier était meilleur et ils avaient reçu les documents dans des délais très raisonnables.
Auteur : Monique
Vendredi 19 juillet 2002
Le départ en train se faisant d’Auray, nous avons opté pour un train de nuit avec couchettes pour arriver pour le rendez-vous de 7h à Roissy (et éviter de devoir payer une nuit d’hôtel à Paris !), l’envol devant s’effectuer à 9h30.
Au moment de la réservation au guichet, le préposé nous donne des couchettes dans un compartiment réservé aux femmes pour plus de sécurité (je ne savais pas que cela existait !), et nous affirme que la navette gare Montparnasse-Roissy est assurée à partir de 6H20 et passe toutes les 20 min. Donc tout semblait se présenter pour le mieux.
Arrivées à Paris samedi 20 juillet vers 6H du matin, nous découvrons à la sortie du compartiment « femme » qu’il y avait en fait un homme parmi nous !!
Nous nous dirigeons vers la station des navettes et nous découvrons qu'elle ne fonctionne qu’à partir de 7h et toutes les 30 min !!! Nous ne pouvons donc pas attendre, nous retournons dans la gare et nous prenons le métro pour aller à la gare du Nord prendre le RER pour Roissy. Là, les couloirs nous semblent très longs et les escaliers pénibles avec nos valises.
Après avoir passé une nuit blanche dans le train, nous n’avons pas encore pu prendre un petit déjeuner.
Nous arrivons à notre lieu de rendez-vous avec une bonne demi-heure de retard, les dernières du groupe, mais ce n’est pas grave. Nous décidons d’aller directement à l’enregistrement des bagages pour nous libérer des valises pensant pouvoir enfin prendre un bon petit déjeuner.
Nous nous apercevons immédiatement que l’attente est longue, trèèèès loooongue… En effet en recevant les documents moins d’une semaine avant notre départ, nous avons découvert que nous faisions escale à Newark, un des aéroports de New York.
Donc nous avons le droit à un interrogatoire en règle sur le but de notre voyage, si on restait à New York, et patati…, et patata…, mené par deux noirs, parlant à peine le français, et sans le moindre humour ! Ça, c’était dans la file d’attente.
A l’heure prévue du décollage de notre avion, nous étions toujours dans la file et encore pas mal de personnes derrière nous.
Au moment, où nous reprenions espoir en voyant le bureau de l’enregistrement se rapprocher, un grand type, du même genre que les deux autres, nous fait sortir du rang et nous demande d’ouvrir nos valises et nos sacs pour une fouille. En passant les mains partout, il réussit à mettre mes sous-vêtements parterre. Bonjour l’hygiène !!! On referme les valises comme on peut et il nous raccompagne dans la file d’attente, heureusement à la place que nous occupions. Nous finissons par faire enregistrer nos bagages, nous n’avons pas le choix au niveau des places mais bon !
Nous sommes enfin libres de nos mouvements et décidons de petit-déjeuner. Eh ! bien, nous ne trouvons pas grand chose. Heureusement, que j’avais dans mon sac un paquet de galettes bretonnes (ça, c’est une valeur sûre !) pour accompagner notre chocolat chaud. Je me sens trèèès fatiguée et j’ai hâte d’être enfin dans l’avion pour m’asseoir.
Au bout de 10 min, on nous signale que le départ est imminent !
Nous décollons avec DEUX HEURES de retard sur l’horaire prévu.
Auteur : Monique
Pays d’Amérique du Nord de 1 972 551 km2 – 100 millions d’habitants - 31 états plus 1 district fédéral où se trouve Mexico, la capitale (agglomération de 25 millions d’habitants )
Vincente FOX, président de la République élu le 2 juillet 2000 (élection tous les six ans)
Langue officielle : l’espagnol (l’anglais est très pratiqué surtout dans les villes)
Monnaie : Peso mexicain - 1 $ US = 9,60 pesos
13 363 km de frontières (U.S.A., Guatemala et Belize) et 10 000 km de côtes bordées par 4 mers : l’océan pacifique, la mer de Cortès, le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes.
La moitié du pays se trouve à 1500m au dessus du niveau de la mer.
Paysages très variés du désert aux forêts, la jungle et les plages tropicales, des précipices aux sommets de plus de 5000m d’altitude.
Pays très riche en ressources naturelles et sur le plan de la flore et la faune : 30 000 variétés de plantes, 450 espèces de mammifères et plus de 1000 sortes d’oiseaux.
Climat : 2 saisons. La saison sèche et la saison des pluies de mai à mi-septembre environ. Les pluies sont fortes, tombent surtout en fin d’après-midi et ne durent à peu près qu’une heure.
Heure locale utilisée dans la majorité du pays : GMT – 6H (il existe en réalité 4 heures locales au Mexique)
Religion : catholique à 90%. Des traditions liées au culte des divinités indigènes sont encore pratiquées et souvent se combinent avec les rites catholiques.
Auteur : Monique
Un peu plus de deux heures plus tard, nous repartons vers Mexico. Si l’heure de départ de Paris avait été respectée, nous aurions eu plus de 4 heures d’attente. Je choisirai certainement à l’avenir des vols directs.
Trois ou quatre heures plus tard, nous arrivons à Mexico. Dans l’avion, j’ai pu me remettre de la glace dans la serviette. Cela soulage bien mais ça fond !!! et à Mexico il ne fait pas froid !!!.
A la descente de l’avion, nous trouvons sans problème un fauteuil roulant "conduit" par un homme qui se fait un point d’honneur à aller le plus vite possible vers les contrôles puis le lieu de récupération des valises. J’ai même cru que nous allions avoir une collision avec des passagers! les contrôles passés et les valises récupérées, nous nous dirigeons vers le lieu de rencontre du groupe pour attendre le guide et là, mon conducteur nous fait comprendre que je dois libérer le fauteuil et attend un pourboire. C’est un service qui n’est pas gratuit contrairement à New York.
Il faut donc trouver à faire du change. Annie s’en charge pour nous deux après avoir regardé les taux dans deux ou trois bureaux.
Annie commence à changer son argent puis le mien. Entre temps, ayant réfléchi que j’avais peut-être pas changer suffisamment, Annie retourne au guichet, revient et nous rangeons notre argent en commençant à faire les conversions pour avoir une idée de la valeur du peso mexicain. Et là, surprise !!! nous nous apercevons que le taux de change a "varié" sur chaque ticket.
En discutant par la suite avec les autres participants, il s’avère que les cours sont "fluctuants" pour un même bureau au gré du préposé que l’on trouve en face de soi.
Nous faisons connaissance avec Dora notre guide et le reste du groupe (27 participants au total).
Se profile alors pour moi une longue période de "clopinement".... A commencer par la traversée des couloirs de l’aéroport pour rejoindre notre car.
Nous sommes arrivés à Mexico en fin d’après-midi.
Pour traverser cette mégapole, il faut parcourir une bonne trentaine de kilomètres.
Avant de nous installer à l’hôtel, nous faisons un tour en car le long de la grande artère centrale de la Réforme longue de 3,5 km avec une série de ronds-points ornés de monuments et statues telle que celle de l’Ange de l’Indépendance dédiée aux héros de la lutte contre la domination espagnole.
Cocktail de bienvenue à l’hôtel situé près du centre historique, distribution des clefs et installation. Heureusement les valises sont portées jusqu’aux chambres et il y a un ascenseur. Nous découvrons une vaste chambre avec deux grands lits, salle d’eau avec une douche très spacieuse. En discutant avec Dora(notre guide), elle nous indique que la plupart des hôtels sont similaires car les touristes sont principalement américains et beaucoup sont « gros ».
Nous disposons de peu de temps pour nous changer et nous reposer avant le dîner. Pendant ce temps, une martiniquaise du groupe récupère à la cuisine de l’hôtel du vinaigre blanc et du sel fin qu’elle mélange et me masse la cheville ce qui me soulage bien. Au dîner, un couple de jeunes pharmaciens (venus avec tout ce qu’il faut en médicaments) me donnent une boîte d’anti inflammatoires (qui ne font pas mal à l’estomac ! une chance !). C’est sympa . Après le repas, à nouveau des massages puis je me couche avec des glaçons posés sur ma cheville, efficaces pour limiter le gonflement mais pas très pratiques, deux oreillers sous la jambe. Sortie en ville à pied pour les moins fatigués.
Auteur : Monique
Nous voyageons sur la Continental Airlines. Les hôtesses et stewards sont américains, semble-t-il, très professionnels sans aucun doute mais peu aimables, nous regardant à peine, excepté une seule qui ose ébaucher un vague sourire de temps à autre.
Le temps de se faire à l’idée de passer plusieurs heures à l’étroit, le personnel de bord s’affaire à nous offrir l’apéritif. Je prends un jus d’orange avec le petit sachet de cacahuètes que j’absorbe rapidement, peut-être finalement un peu trop rapidement…Puis vient le repas qui ne m’enchante pas plus que cela et la recherche d’une occupation pour passer le temps commence.
Nous avons un écran intégré au dos de chaque siège. J’essaie tout d’abord de comprendre comment ça marche (ça occupe !) et après avoir "zappé", je m’aperçois que la plupart des films proposés n’ont pas de version française. Le mal de tête s’annonce... Il faut dire que l’espace étant réduit, nous avons pratiquement le nez collé sur l’écran. Annie a vite fait d’abandonner aussi pour les mêmes raisons.
Faire un tour dans l’allée, c’est vite fait et comme je suis située au milieu des sièges, je ne me vois pas déranger mon voisin trop souvent. J’ai de la lecture bien sûr mais ça finit par lasser. Les minutes et les heures s’égrènent puis un goûter arrive. Fatiguée, n’ayant pas encore pu dormir, (je n’ai d’ailleurs jamais pu dormir dans un transport quel qu’il soit, c’est ainsi !), ce que j’ai mangé ne semble pas vouloir passer. Je ne suis pas au top de ma forme !!!
Bref, au bout de 7h de vol, nous entamons la descente et à un moment, notre pilote nous fait descendre de façon plutôt rapide comme si nous tombions dans un trou d’air et là je demande à mon voisin de me laisser passer car je ne me sens pas bien, mais pas bien du tout. Il met un certain temps à ramasser ses affaires et je ne suis pas encore totalement dans l’allée....Trou noir....Je suis parterre, évanouie !!! Une douleur me réveille. J’ai mal à mon pied, je demande de l’aide pour me relever. La cheville gauche est enflée. Une passagère médecin m’examine, constate l’entorse et demande à une hôtesse une serviette de glaçons pour poser sur ma cheville. Une autre m’apporte un verre d’eau. 5 ou 10 minutes plus tard, je m’évanouis à nouveau, puis je vomis !!! C’est complet !!!
Entre temps, nous sommes arrivés à l’aéroport de Newark. Je ne peux évidemment pas marcher mais j’arrive tant bien que mal à aller jusqu’à la porte de l’avion et là, soulagée, je vois une personne m’attendre avec un fauteuil roulant. Ouf !!!
C’est vrai, vous pensez que le voyage est mal engagé !!! et vous n’avez pas tord mais voyons le côté positif de la situation !
N’oubliez pas que nous sommes aux USA et que les contrôles, nous l’avons vu à Paris, sont particulièrement tatillons… Eh ! bien, Annie et moi avons eu la chance de passer tous les contrôles sans attente et sans tracasserie particulière, de récupérer les valises et de les remettre sur le tapis de départ du deuxième avion sans problème en un temps record ! Pendant ce temps, les autres passagers patientaient debout dans les files d’attente...
Pour vos voyages futurs susceptibles de transiter par les States, je ne vous conseille tout de même pas cette solution. C’est, disons-le, un peu trop douloureux !!!
Auteur : Monique
Nous reprenons le car en direction du Musée National d’Anthropologie de Pedro Ramirez Vasquez inauguré en 1964. Dans la cour principale se dresse une fontaine constituée d’un imposant pilier de 11 m soutenant un dais de 84 m de long tout en béton, formant une sorte de grand parapluie.
A l’entrée du musée comme dans la plupart des lieux que nous aurons à visiter, les appareils photos sont interdits et les caméscopes sont autorisés moyennant finance.
Dès mon arrivée, un fauteuil roulant m’est prêté et le chauffeur du car se fait un plaisir de le pousser pendant pratiquement toute la visite. Je ne sais pas si l’on trouverait le même service en France.
Le rez-de-chaussée est consacré aux fouilles archéologiques et parmi les pièces les plus importantes, le calendrier Aztèque ou Pierre du Soleil, disque en basalte pesant 24 tonnes et mesurant 3,6m de diamètre.
A l’étage, nous découvrons les coutumes, l’habitat, les costumes et l’artisanat des cultures indiennes. Notre visite va durer deux heures et pourtant elle nécessiterait encore plus avec tout ce que le musée renferme.
Puis nous terminons cette journée par une promenade Place Garibaldi, place du folklore mexicain. Il existe plusieurs chapiteaux où se produisent en permanence les différents groupes de Mariachis. Dora nous conseille vivement de laisser dans le car les appareils photos, porte-monnaies et même bijoux car le lieu est très fréquenté par les cleptomanes et les touristes sont très vite repérés.
Auteur : Monique
2ème jour :
Visite de MEXICO.
Départ à 8h après un copieux petit déjeuner américain. Dora nous conseille d’acheter nos timbres à la poste centrale de Mexico car plus difficiles à trouver par la suite au cours du circuit. Annie s’en charge car pendant ce temps le chauffeur du car me conduit à une pharmacie. Visite guidée du centre historique de Mexico :
La cathédrale Metropolitana en travaux car endommagée par des affaissements de terrain (un des plus grands édifices religieux d’Amérique Latine)
Le Palais National qui abrite actuellement les bureaux de la Présidence dont les escaliers et les galeries sont ornés de grandes fresques murales peintes par Diego Rivera qui racontent l’histoire du Mexique.
Ces deux édifices donnent sur la grande place de la Constitution, une des plus grandes du monde. Circulation intense et nous découvrons la multitude de taxis volkwagen vert et blanc à éviter car peu sûrs.
Puis nous nous rendons au sud de Mexico à XOCHIMILCO, « lieu des champs de fleurs » en nahuatl (langue des Aztèques) où nous embarquons à bord des Trajineras, petites barques à fond plat en bois (8 personnes maxi) très colorées pour une promenade le long des canaux ombragés et des chinampas, jardins potagers à moitié sur l’eau créés par les Aztèques à partir de racines aquatiques recouvertes de terre.
C’est dimanche et nous constatons que c’est un des loisirs favoris du week-end pour les habitants, car ce sont des familles entières (au Mexique, la famille c’est très important) qui viennent louer les barques.
Cela n’a rien à voir avec une promenade romantique au calme à l’ombre des saules en écoutant le chant des oiseaux !!! C’est la foule !!!.
Les barques se rapprochent et parfois s’entrechoquent, vu l’ampleur du trafic. Ce sont de véritables petits marchés flottants, fruits et légumes, artisanat, grigris, le marchandage est de mise.
Les groupes de Mariachis jouent leur musique après avoir amarré leur barque aux barques qui les sollicitent moyennant quelques pesos.
Le déjeuner nous est servi pendant la promenade et nous goûtons à la cuisine locale : potage, tortillas et tacos farcis de guacamole ou d’une purée de haricots rouges, poulet, riz, ananas et banane. Différentes sauces plus ou moins épicées sont heureusement servies à part, nous sommes mis en garde sur leur intensité mais comme toujours il y a le touriste qui « connaît » mieux que les autres et qui, à la première bouchée, se précipite sur sa bouteille d’eau pour « éteindre l’incendie » ce qu’il ne faut bien sûr justement pas faire. Mais bon, on ne peut empêcher personne de se faire remarquer !!!
La fin du repas coïncide avec la fin de la promenade mais comme nous ne sommes pas les seuls à essayer de rejoindre le quai, il faudra plusieurs tentatives pour y accéder.
Auteur : Monique
3ème jour
TEOTIHUACAN : la CITE des DIEUX, couvre 34 km2, est située dans une vaste vallée au nord de la ville actuelle de Mexico. Ce lieu était habité 500 ans av. J.C mais son apogée se situe au Ve siècle de notre ère avec alors 200 000 habitants environ. Elle était le plus important centre de pèlerinage et le centre urbain le plus avancé de son époque. Elle connut le déclin et fut abandonnée à la fin du VIIe siècle.
(Remarque : les plans ont été faits en reprenant des éléments du guide Hachette du MEXIQUE que j'ai trouvé très détaillé et agréable à consulter avec beaucoup de graphiques, de photos et de plans explicatifs).
Les Aztèques crurent que le site avait été construit par des géants et le considérèrent comme un lieu sacré. On connaît très peu de choses sur ses fondateurs et ses habitants (origine et mode de vie) et leur déclin reste également un mystère.
Une grande avenue de 3 km traverse le site : l'Avenue des Morts appelée ainsi par les Aztèques qui pensaient que les édifices la bordant étaient des tombes royales. Elle relie le Temple de Quetzalcoatl, richement sculpté de têtes de serpent à plumes
à la Pyramide du Soleil, une des plus immenses constructions de l’Antiquité avec sa base de plus de 220m de côté et sa hauteur de 70m , et à la Pyramide de la Lune, plus petite que la précédente mais aussi haute qui offre la meilleure vue du site. Elle donne sur la Place de la Lune regroupant des petits temples et le Palais de Quetzalpapalotl, le palais des oiseaux-papillons, décoré de peintures murales et découvert en 1962.
Des restes humains et des offrandes ont été découverts dans la Pyramide de la Lune en 1998. Actuellement, on ne verrait à peine qu’un dixième de la ville.
Teotihuacan a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.
Installation à l’hôtel avec comme à chaque fois un cocktail de bienvenue, puis dîner.
Auteur : Monique
3ème jour:
Poursuite de la découverte de la ville de Mexico. Nous avons pu constater la grande ferveur des mexicains dans les préparatifs pour accueillir le Pape et ressentir l’effervescence liée à cette venue, retardée de quelques jours et qui nous a ainsi permis de conserver le programme de notre voyage.
Nous nous rendons à la Basilique de Guadalupe, église moderne pouvant accueillir 10 000 fidèles, située à côté de l’Antigua Basilica, sanctuaire vénéré, édifiée à l’endroit où la Vierge serait apparue à l’indien Juan Diego en 1531.
Nous ne visiterons pas cette église en travaux car, comme vous le voyez sur la photo de droite, elle s’enfonce progressivement dans le sol.
Sur le parvis de ces deux églises se dresse un clocher imposant animé au centre par l’apparition de tableaux religieux à chaque demi-heure. A l’arrière de ces édifices se trouvent un autre édifice religieux la Capilla del Pocito dont le dôme est recouvert de brillante céramique de talavera bleue et blanche (typique de la région de Puebla) ainsi qu’un jardin où la scène de l’apparition de la Vierge est reconstituée par des statues grandeur nature près d’une source .
Mexico, à 2240 m d’altitude, est construite dans une vallée dont le centre fut jadis la capitale Aztèque de Tenochtitlan, cité lacustre ce qui explique les affaissements inévitables que subissent les édifices (en constante restauration), affaissements accentués lors des tremblements de terre.
Nous nous arrêtons ensuite à la Place des Trois Cultures où se juxtaposent trois périodes de l’histoire de la ville.
Puis nous partons visiter un atelier où se travaille l’obsidienne, pierre noire, dure et lourde d’origine volcanique qui, une fois taillée et polie, a un aspect vitreux avec des reflets irisés. Les objets sont magnifiques mais très chers. Il est tout de même préférable d’acheter ces objets dans un atelier spécialisé car les objets contrefaits sont très répandus ayant à s’y méprendre toute l’apparence de l’obsidienne et proposés à des prix paraissant plus abordables mais en résine.
Une personne nous explique et nous montre ensuite toutes les ressources pouvant être tirées de l’agave :
Auteur : Monique
4ème jour :
Départ à 7h30 du matin, le temps est couvert. En chemin, nous nous arrêtons pour admirer de plus près les grands cactus cierges et candélabres. Sur le parcours nous remarquons la couleur de la terre rouge (signe de bauxite) ou verdâtre (signe de cuivre). Nous passons un col à 3200m d’altitude en direction d’OAXACA, notre ville étape du jour.
Avant d’y arriver nous faisons une étape à San Bartolo Coyotepec connu pour sa poterie noire et nous visitons la célèbre fabrique de Dona Rosa Real où nous rencontrons un de ses descendants qui nous montre les différentes étapes de la fabrication. Ce sont de très belles poteries noires mais celles qui sont ajourées sont très fragiles….
OAXACA, la “VILLE DE JADE” se prononce « oha-ha-ca », ville coloniale fondée au XVIème siècle par Hernan Cortès, région autrefois dominée par les Mixtèques et les Zapotèques, située à 1500m d’altitude, actuellement grand centre commerçant et industriel de 700 000 hbts, garde pourtant le charme d’une petite ville de province.
Après le déjeuner, nous visitons, parmi les nombreuses églises de la ville, celle de Santo Domingo. Sa façade rosâtre plutôt sobre contraste avec son intérieur de styles variés mais surtout baroque et rococo, très coloré, très chargé en dorure ainsi que le maître-autel en bois sculpté.
Nous parcourons la longue rue Alcala piétonne qui relie l’église au centre ville. C’est dans cette zone que se situent la plupart des musées et des hôtels. Visite également de la Basilique de la Soledad avec sa façade haute de 24m de style baroque et son intérieur richement doré.
Au cours des 3 jours passés, je m’aperçois vite de la difficulté de « trotter » comme tout le monde, surtout en fin de journée et ce handicap me gâche un peu le plaisir de la découverte. Le rythme d’un voyage organisé est la plupart du temps assez soutenu : le maximum de choses en un minimum de temps.
La visite du marché d’Oaxaca me donne l’occasion de trouver une canne. Non loin du centre, l’important marché présente toutes sortes d’étals d’artisanat, d’alimentation (toutes sortes d’épices) et autres, les uns à côté des autres, avec de toutes petites allées, difficile d’être à deux côte à côte. Un vrai bazar !!! ambiance animée et senteurs inoubliables, je ne trouve finalement qu’un endroit où j’achète la plus petite des cannes d’homme (pas trop le choix), un peu trop grosse et trop grande pour moi mais ça fera l’affaire.
Nous décidons, Annie et moi, d’aller nous reposer un peu à l’ombre, en attendant l’heure de rejoindre le groupe, sur un banc près d’un bassin et non loin du kiosque du très joli “zocalo”, la place centrale de la ville.
Dîner et logement à Oaxaca
Auteur : Monique
5ème jour :
Après le petit-déjeuner, départ pour MONTE ALBAN, centre cérémonial et la plus grande des cités des anciens Zapotèques, situé à 9 km au sud-ouest d’Oaxaca au sommet d’une montagne offrant de tous côtés des vues splendides.
Son histoire débute avec les Olmèques vers 500 av. J.C. Avec les Zapotèques,Monte Alban domine peu à peu toute la vie culturelle, religieuse et économique de la région, tombe ensuite sous la coupe de Teotihuacan, décline par la suite et est abandonnée vers 800 après J .C. Les Mixtèques arrivent plus tard et y enterrent alors leurs morts dans des tombes couvertes d’or. Pour aménager le lieu, les Zapotèques ont nivelé le sommet de la montagne pour y faire une grande esplanade.
En contre-bas du site, un grand parking pour les visiteurs et à notre arrivée vers 9h, il n’y a qu’un seul car. C’est plus agréable pour la visite et il ne fait pas encore trop chaud mais il est bon de prévoir tout de même les chapeaux
Pour accéder au site, il faut grimper le long d’un chemin de terre assez long et là, même avec ma canne, je n’ai pu aller que jusqu’au musée. J’ai tout de même eu un aperçu du panorama qui s’offrait à nous mais je n’ai rien vu du siteLes photos ont été prises par Annie.
Pendant ce temps, j’ai fait tranquillement la visite du musée, j’étais en effet toute seule puis j’ai dû attendre le retour du premier groupe de visiteurs pour voir s’ouvrir le magasin de souvenirs.
Nous repartons déjeuner pour ensuite prendre l’avion et quitter la région en direction de Tuxtla Gutierrez , capitale de l’état du Chiapas. A notre arrivée à l’aéroport, nous faisons connaissance avec un nouveau chauffeur et un nouveau car climatisé. Dora nous indique que plus nous avancerons dans notre voyage plus la température sera élevée car nous descendrons au niveau de la mer en abordant le Golfe du Mexique puis la mer des Caraïbes.
En attendant, nous partons vers la ville de San Cristobal de las Casas, dans les monts du Chiapas qui bénéficie à 2113m d’altitude d’un climat frais. Fondée en 1528 par les Espagnols, la cité a connu de nombreux conflits entre Indiens et Espagnols et c’est dans cette région que débuta le mouvement Zapatiste en 1994. Les villages environnants sont surtout peuplés de Mayas.
Auteur : Monique
5ème jour(suite) :
L'après-midi est consacré à la découverte du CANYON DU SUMIDERO , avec des à-pic de plus de 1000m, sur près de 20 km creusé au fil du temps par la Grijalva, important cours d’eau qui coule du Guatemala au Golfe du Mexique.
Après s’être équipés de gilets de sauvetage, nous grimpons dans une grande pirogue "à moteur" pour une promenade de deux bonnes heures.
Nous fonçons le long du canyon dans le bruit assourdissant des moteurs (il y en a deux). J’ai même du mal à respirer avec l’air qui nous frappe en pleine figure et ce n’est pas la peine dans ces conditions d’essayer de transmettre à son(sa) voisin(e) ses impressions, il suffit de regarder. Pourtant, malgré cette vitesse, en regardant le canyon devant nous, nous n’avons même pas l’impression d’avancer, tellement il est impressionnant.
Au cours de notre promenade, nous croisons beaucoup d’autres pirogues. Les conducteurs des pirogues sont installés à l’arrière et en hauteur, leur permettant ainsi de bien voir devant et éviter les branches ou autres détritus qui pourraient abîmer les hélices des moteurs. C’est la raison pour laquelle il y a deux moteurs. D’ailleurs au cours de la promenade un des moteurs de notre pirogue va se bloquer et ne se remettra finalement en route qu’après un bon nombre de tentatives visant à dégager les hélices
Les vautours en grand nombre planent dans le ciel tout en haut des falaises, les hérons, pélicans, martins-pêcheurs ou même crocodiles ne semblent pas effrayés par ces passages intenses ce qui nous permet de les observer d’assez près au cours de nos courtes pauses.
Sur les falaises, des cascades ont formé d’étonnantes concrétions qui évoquent d’immenses sapins pétrifiés. Le plaisir du conducteur de pirogue est de nous approcher aussi près que possible de ces cascades pour que nous puissions bien sûr admirer les concrétions mais aussi, comme nous le supposions en ayant aperçu d’autres groupes au loin, nous faire « doucher ». Cela les fait beaucoup rire.
Nous pouvons distinguer de nombreuses grottes naturelles et admirer l’une d’entre elle, tout en hauteur, dédiée à la Vierge de Guadalupe, l’échelle ne couvrant que la dernière partie de la distance de la paroi à gravir pour y accéder.
Avant de faire demi-tour, nous nous trouvons devant une zone bien délimitée du fleuve où s’accumulent les détritus qui viennent des grandes villes situées en amont. Ce phénomène ne se reproduit qu'à la saison des pluies période de notre voyage)et il faut plus de 2 mois pour réussir à évacuer ces déchets.
Le deuxième plaisir des conducteurs après l’arrosage du touriste sous la cascade , c’est la course entre pirogues en poussant le régime des moteurs avec slalom entre les troncs, les branches ou les ordures qui flottent ce qui fait crier le touriste qui se voit déjà dans la flotte avec les crocodiles. Mais ces émotions passées, le touriste se prête au jeu en encourageant son conducteur dans cette folle poursuite qui nous ramène finalement au quai du départ.
Nous retrouvons notre car après avoir fait une petit pause goûter pour aller nous installer dans notre hôtel avant le dîner.
Auteur : Monique
Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mexique
Auteur : Emmanuel
Retour au menu des carnets de voyage